La Légende de Drizzt 12 : L'épine dorsale du monde (Les Royaumes Oubliés)
Auteur : R.A. Salvatore
Résumé :
À Luskan, Wulfgar s’est lié d’amitié avec Morik le Rogue, un voleur local.
Désormais videur au Coutelas, le barbare autrefois si fier a sombré dans le désespoir et se réfugie dans la boisson. Sa déchéance est telle qu’un vulgaire bandit parvient à lui dérober Crocs de l’égide pour le vendre à un pirate.
Accompagné de Morik, Wulfgar voyage dans le Nord à la recherche de son précieux marteau de guerre. Mais peu à peu, au cours de cette quête semée d’embûches, Wulfgar semble retrouver la voie de la raison…
Trouvera-t-il enfin la paix ?
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Et nous voila déjà au tome 12 de La Légende de Drizzt. Quel long et magnifique cycle.
C’est cette fois un tome qui sort un peu du schéma habituel de la saga qui nous est présenté. En effet, ici il n’est pas une seule fois question de Drizzt, nous nous concentrons sur Wulfgar et Méralda.
Parlons tout d’abord du barbare :
Wulfgar a sombré dans la déchéance et ça m’a vraiment fait horreur de voir comment cet homme si fier a pu descendre si bas. Il est maintenant videur au Coutelas, et boit tous les soirs en compagnie de son ami voleur : Morik le Rogue. Seul l’alcool arrive à faire oublier au barbare les années de tortures en compagnie du maléfique démon Errtu, et c’est donc tout naturellement que Wulfgar est devenu complètement dépendant de cette boisson qui lui brouille l’esprit. Sa déchéance va être méchamment perturbée par l’arrivée de l’un de ses vieux amis : le capitaine Deudermont.
Celui-ci va tenter de sauver le barbare, mais les choses ne vont pas se passer aussi facilement et Wulfgar et Morik finiront exilés de Luskan.
Pendant que cette histoire se déroule, nous en découvrons une autre : celle de Méralda. Cette jeune fille, enfant de paysans, est follement amoureuse de Jaka, un jeune homme qui séduit toutes les filles du village. Mais voila, les choses ne vont pas se passer comme Méralda l’aurait souhaité car le seigneur Féringal, dirigeant de la ville, s’éprend d’elle et souhaite lui faire la court.
La mère de Méralda étant mortellement malade, la jeune fille n’a d’autre choix que de répondre aux attentes de son seigneur afin de la sauver, et ce malgré son amour pour Jaka.
En général, dans les histoires d’amour dans lesquelles il y a un mariage plus ou moins forcé, je suis toujours du côté des jeunes amoureux qui hésitent à s’enfuir pour que ce mariage n’ait pas lieu. Mais cette fois, c’est plutôt le contraire, car le personnage de Jaka est ce qu’il y a de plus détestable. Il est égocentrique et prend Méralda pour un objet. De plus, il ne souhaite avoir la jeune fille que pour une raison : faire mieux que le seigneur Féringal.
Je suis donc ici davantage du côté du gentil seigneur, et c’est avec joie que j’ai découvert petit à petit que Méralda découvrait ce qu’était vraiment Jaka.
Concernant Wulfgar, ce qu’est devenu le jeune homme est vraiment triste, et il y a même des moments où je me suis surpris à détester ce personnages, devenu tout ce qu’il détestait. Heureusement, le jeune homme sort petit à petit dans la déchéance et nous pouvons constater une évolution du personnage au fil du temps.
Nous avons donc là un tome dans lequel Drizzt est absent. Il y a beaucoup de souffrance et de haine.
Ce n’est pas mon tome préféré du cycle, de par l’absence de son personnage principal et la caractère assez particulier de l’ambiance, mais j’ai quand même fort apprécié, car les qualités de l’auteur sont toutes aussi présentes que dans les autres tomes.