Le rire du Cyclope
Auteur : Bernard Werber
Résumé :
Un coffret renferme l'arme absolue. La plus inattendue, la plus imparable. Le célèbre comique, le Cyclope, est mort d'avoir voulu le posséder. On ne l'ouvre qu'à ses risques et périls...
Après Le Père de nos pères et L'Ultime Secret, une nouvelle enquête de Lucrèce et Isidore au coeur d'un des grands mystères humains : le rire.
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Je vais vous parler aujourd’hui du dernier livre d’un auteur français très connu, Bernard Werber, dont le titre est « Le rire du Cyclope ».
C’est le premier livre de l’auteur que je lis et une chose me vient à l’esprit : j’ai perdu beaucoup en ne lisant pas ses livres, et je compte bien me rattraper.
Dans ce tome, les lecteurs retrouveront deux journalistes assez spéciaux, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, que les fans de l’auteur se rappelleront avoir déjà rencontrés dans « Le Père de nos Pères » et « L’Ultime Secret ».
Je préviens déjà pour ceux qui se poseraient la question : bien que ce soit le troisième tome du cycle avec les deux journalistes, il n’est nullement nécessaire d’avoir lu les deux premiers pour lire celui-là, les références étant vraiment minimes.
L’histoire commence par la mort d’un comédien, Darius, dit le Cyclope, le nouveau Coluche, dans sa loge. L’autopsie prouve la crise cardiaque.
Une personne, Lucrèce Nemrod, journaliste scientifique, doute de cela et se lance sur la piste d’un assassinat. En cherchant dans la loge du comique, elle trouve une étrange boite, avec trois lettres, BQT, et une phrase, « Surtout ne lisez pas », inscrits dessus, ainsi qu’un papier photo noirci. Serait-il possible que ce soit l’arme du crime ?
Lucrèce se pose la question et commence à fouiller dans la vie du comique décédé pour tenter de découvrir le fin mot de l’histoire. Mais au lieu de réponses, c’est sur des questions qu’elle va tomber. En effet, elle va entendre parler de la GLH, mais ne connaitra rien à son sujet. Cette organisation pourrait bien être à l’origine de la mort du Cyclope, elle doit donc en apprendre plus.
Quand elle se rendra compte que ce qui arrive la dépasse, surtout après avoir assisté à des duels de PRAUB, genre de combats à mort humoristiques, elle ira chercher de l’aide en la personne d’Isidore Katzenberg, un autre journaliste scientifique, celui-ci à la retraite. Les deux amis se lanceront alors dans la résolution de ces énigmes si particulières.
Alors, qu’est-ce que la BQT ? Et la GLH ? Et également, pourquoi ces duels de PRAUB et d’où viennent-ils ?
Mais la question que lecteur se posera avant tout est celle posée à la première ligne du livre : « Pourquoi rions nous ? »
Ce livre m’a complètement transporté du début à la fin. J’avais vraiment du mal à le refermer quand mes yeux devenaient trop lourds pour pouvoir continuer.
Les personnages sont vraiment très bien créés et ont une relation vraiment particulière qui nous fait tout le temps nous demander comment cela va finir entre eux. Ils nous font passer à travers tout un panel d’émotion, aussi bien à travers leurs actions qu’à travers leur histoire.
Un point qui m’a particulièrement plu est le fait que le texte est souvent entrecoupé de blagues vraiment très drôles (j’en ai d’ailleurs déjà raconté pas mal à des amis), ainsi que de textes de fiction sur l’histoire de l’humour. Bien que tout soit fictif, je n’ai pu m’empêcher de me demander par moment : Et si cela s’était vraiment passé comme ça ?
L’intrigue est vraiment très bien ficelée, aussi bien au sujet de la mort du Cyclope qu’au sujet de la GLH. L’auteur nous donne des informations au compte goutte et donne ainsi de plus en plus envie de continuer le livre.
C’est avec des explications aussi bien scientifiques que philosophiques que l’auteur nous répond petit à petit à la question : « Pourquoi rions nous ? »
Vous voulez la réponse à cela ? Il ne vous reste qu’une chose à faire : courir au magasin le plus proche vous acheter ce livre tout à fait exceptionnel.
Pour ma part, je ne vais pas tarder à continuer à lire des livres de Bernard Werber, parce que je me rends compte que j’y ai beaucoup perdu en ne lisant pas cet auteur.