Mercenaires 3 : La Route du Patriarche (Les Royaumes Oubliés)
Auteur : R.A. Salvatore
Résumé :
L’ASSASSIN : un tueur sans états d’âme, pour qui la vie de chaque créature a un prix : celui qu’il fixe.
LE MERCENAIRE : un elfe noir passé maître dans l’art de la duperie.
Après la chute du Roi-Sorcier, Entreri et Jarlaxle devront simultanément affronter un roi paladin, une puissante guilde d’assassins, deux anciens dragons, ainsi qu’une cité de demi-orques. Avec autant d’ennemis rassemblés contre eux, ils combattront une dernière fois ensemble… puis l’un contre l’autre.
Voici le troisième tome inédit de la série Mercenaires qui met en scène les deux antihéros les plus « attachants » des Royaumes Oubliés.
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Je clôture la séquence des Mercenaires avec le troisième et dernier tome : La Route du Patriarche.
Jetons d’abord un œil à la couverture. Personnellement, je la trouve magnifique (comme c’est généralement le cas avec Milady). Les dessins des personnages et de leurs montures galopant sur un champ de bataille plein de corps est vraiment très bien représenté.
Passons maintenant à l’histoire de ce livre :
En commençant le livre, j’ai eu un peu peur que le quatrième de couverture n’en révèle trop sur l’histoire. En effet, ce qui est mis est : ils vont combattre untel, puis untel, etc.
Mais pas du tout, car toutes ces situations se passent dans la début du tome et ce qu’il se passe au final va bien plus loin que le quatrième de couverture. J’en ai été vraiment très rassuré quand je l’ai remarqué.
Entreri et Jarlaxle ont aidé à combattre la dracoliche qui sévissait dans la réplique de Château-Péril et ils se voient alors tous deux récompensés par le roi avec des titres et des options de carrières vraiment intéressantes.
Ils sont également « engagés » par la Citadelle des Assassins dans le but de la servir.
Mais voila, comme toujours, Entreri ne se laisse pas porter par la situation et décide de ne pas se laisser faire par la Citadelle, les trahissant et encourant donc leur courroux.
Jarlaxle décide de profiter de cette occasion pour convaincre Entreri de fuir vers le château de la dracoliche et finit par proclamer ce dernier roi de Vaasie, encourant la fureur du roi Gareth.
Dès lors, comment les deux personnages vont-ils pouvoir faire pour survivre à cette épreuve décisive ? Surtout que la donne a changé : grâce à un artefact magique, Entreri commence à ressentir les sentiments humains qu’il refoulait jusque maintenant, et tombe amoureux d’une demi-elfe qui a encore en tête la mort de sa meilleure amie, tuée accidentellement par Entreri.
De plus, d’autres sentiments vont arriver chez l’assassin, lui donnant envie d’en apprendre plus sur son passé…
Vous l’avez compris, ce livre est haut en couleurs. L’histoire évolue sans arrêt et l’on a à chaque fois peur de voir la mort de l’un de ces personnages que nous apprécions tellement, malgré leur côté assez « mauvais ».
On apprend beaucoup de choses sur le passé des deux personnages, et j’ai trouvé ce point particulièrement intéressant, surtout du côté de Jarlaxle, dont la découverte des circonstances de sa naissance (et surtout de sa survie à cette naissance) m’a vraiment très surpris.
Nous ne pouvons dès lors que nous attacher à ces personnages « pas si mauvais que ça au final », et l’envie de les voir évoluer dans leur environnement s’en fait d’autant plus forte. Surtout lorsque l’on voit toutes les machinations qu’est capable de mettre en place Jarlaxle pour arriver à ses fins. C’est vraiment super bien fait et on a envie d’en voir d’autres.
La fin m’a fort attristé, tout d’abord sur la façon dont se termine l’histoire, mais aussi tout simplement parce que l’histoire se termine… Mais sait-on jamais, peut-être retrouverons nous une suite à cette histoire par le futur ? C’est en tout cas mon espoir.
Quoi qu’il en soit, c’est encore, comme tous les livres de Salvatore, un tome que je conseille vivement, et encore plus aux fans de la saga Les Royaumes Oubliés.